Mesure du temps et cadrans solaires
Les premiers hommes ont remarqué que le Soleil se déplace dans le ciel au fil d’une journée et les arbres, rochers ou tout autre objet projettent une ombre qui se modifie au même rythme. L’un d’entre eux planta un bâton dans le sol et observa le parcours de son ombre, le premier cadran solaire était né. Ce bâton planté en terre qui s’appelle gnomon (indicateur en grec) a donné la gnomonique (science des cadrans solaires). Les civilisations successives améliorèrent la technique, les types de cadrans sont devenus aussi multiples que divers. Le cadran solaire indique l’heure solaire vraie et nos montres une heure moyenne plus adaptée à notre vie quotidienne, la différence entre les deux s’appelle l’équation du temps. La façon de compter les heures n’a pas toujours été la même selon les époques ou les régions, elle s’est adaptée aux activités de l’homme, à son évolution, à ses coutumes civiles ou religieuses. Les cadrans se retrouvent sur les bâtiments publics mais aussi privés ainsi que dans les musées. Le Chinonais et la Touraine possèdent des exemples d’une partie de la diversité des cadrans solaires et méridiennes, dont certains mériteraient d’être plus connus et mieux mis en valeur.
François Pineau est membre de l'association Astronomie en Chinonais et de la Société d'Histoire de Chinon Vienne & Loire.